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Détail de l'éditeur
Le terrain vague
localisé à :
Paris
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Titre : L'écran démoniaque Type de document : texte imprimé Auteurs : Lotte Eisner, Auteur Editeur : Paris [France] : Le terrain vague Année de publication : 1965 Importance : 290 p. Accompagnement : Reproductions de nombreux photogrammes repris à part dans une serviette en plastique Note générale : En 1952, Lotte H. Eisner, alors collaboratrice de la Cinémathèque française, publie son livre L’Ecran démoniaque. Emigrée de l’Allemagne nazie en 1933, la journaliste et critique de cinéma a rencontré Henri Langlois, cofondateur de la Cinémathèque française, en 1934.
Tout comme le livre de Siegfried Kracauer, autre émigré juif, L’Ecran démoniaque est marqué par l’expérience de l’exil et la question du rapport entre la tradition culturelle allemande et l’avènement du nazisme. Mais contrairement à Kracauer, Eisner ne cherche pas à tracer une ligne de Caligari à Hitler, tout au contraire, elle déclare vouloir écrire avant tout une histoire du style du cinéma de la République de Weimar. Elle se concentre volontiers sur un petit pourcentage de la production totale de l’époque, sur les films qui, pour elle, représentent cet âge d’or du cinéma allemand.
A travers le sous-titre de L’Ecran démoniaque, le projet de Lotte Eisner peut être cerné de plus près : il s’agit, pour elle, d’étudier « les influences de Max Reinhardt(1) et de l’Expressionnisme » sur le cinéma allemand des années 20. L’Expressionnisme, autrement dit, n’est pour elle que l’un des facteurs qui ont marqué le style des films, le travail de Max Reinhardt en est un autre.
Pour Eisner, les deux sont opposés. Les recherches de Reinhardt en matière d’éclairage, et surtout sur le clair-obscur, qu’il utilise dans de nombreuses mises en scène, est à distinguer fondamentalement des chocs de lumière violents qu’Eisner appelle expressionnistes. Reinhardt, par contre, est selon elle profondément « impressionniste ».
Eisner est donc loin de caractériser d’emblée le style des films allemands muets comme expressionniste. Elle cherche plutôt à en identifier les différentes composantes, les différentes traditions culturelles qui l’ont nourri.Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Mots-clés : cinéma expressionniste allemand Index. décimale : 17 Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Niveau : enseignement supérieur et universitaire L'écran démoniaque [texte imprimé] / Lotte Eisner, Auteur . - Paris [France] : Le terrain vague, 1965 . - 290 p. + Reproductions de nombreux photogrammes repris à part dans une serviette en plastique.
En 1952, Lotte H. Eisner, alors collaboratrice de la Cinémathèque française, publie son livre L’Ecran démoniaque. Emigrée de l’Allemagne nazie en 1933, la journaliste et critique de cinéma a rencontré Henri Langlois, cofondateur de la Cinémathèque française, en 1934.
Tout comme le livre de Siegfried Kracauer, autre émigré juif, L’Ecran démoniaque est marqué par l’expérience de l’exil et la question du rapport entre la tradition culturelle allemande et l’avènement du nazisme. Mais contrairement à Kracauer, Eisner ne cherche pas à tracer une ligne de Caligari à Hitler, tout au contraire, elle déclare vouloir écrire avant tout une histoire du style du cinéma de la République de Weimar. Elle se concentre volontiers sur un petit pourcentage de la production totale de l’époque, sur les films qui, pour elle, représentent cet âge d’or du cinéma allemand.
A travers le sous-titre de L’Ecran démoniaque, le projet de Lotte Eisner peut être cerné de plus près : il s’agit, pour elle, d’étudier « les influences de Max Reinhardt(1) et de l’Expressionnisme » sur le cinéma allemand des années 20. L’Expressionnisme, autrement dit, n’est pour elle que l’un des facteurs qui ont marqué le style des films, le travail de Max Reinhardt en est un autre.
Pour Eisner, les deux sont opposés. Les recherches de Reinhardt en matière d’éclairage, et surtout sur le clair-obscur, qu’il utilise dans de nombreuses mises en scène, est à distinguer fondamentalement des chocs de lumière violents qu’Eisner appelle expressionnistes. Reinhardt, par contre, est selon elle profondément « impressionniste ».
Eisner est donc loin de caractériser d’emblée le style des films allemands muets comme expressionniste. Elle cherche plutôt à en identifier les différentes composantes, les différentes traditions culturelles qui l’ont nourri.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Mots-clés : cinéma expressionniste allemand Index. décimale : 17 Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Niveau : enseignement supérieur et universitaire Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302254 17 H.1.00053 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Documents numériques
302254URL