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Auteur Clara Beelen |
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Dossier pédagogique de "Machuca" / Clara Beelen
Titre : Dossier pédagogique de "Machuca" Type de document : texte imprimé Auteurs : Clara Beelen, Auteur Editeur : Liège [Belgique] : Les Grignoux Année de publication : 2005 Collection : Ecran large sur tableau noir Importance : 20 pp. Note générale :
Mon ami Machuca (Machuca) est un film chilien d'Andrés Wood sorti en 2004.
Ce film a pour personnages principaux deux enfants de onze ans. L'un, Gonzalo Infante, né d'une famille aisée qui habite dans le plus beau quartier de Santiago du Chili; l'autre, Pedro Machuca, vit dans un bidonville, son père est alcoolique et sa mère vient d'accoucher. Ils se rencontrent dans le collège catholique de Saint-Patrick sous la tutelle du père Mc Enroe.
Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Société:Ages de la vie:AdolescenceIndex. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Depuis 1970, Le Chili est dirigé par le président socialiste Salvador Allende et le gouvernement de gauche issu de l'Unidad Popular.
En 1973, Gonzalo Infante, enfant de onze ans issu des beaux quartiers de Santiago du Chili, étudie au collège catholique de Saint-Patrick sous la tutelle du père Mc Enroe. Ce dernier lance une expérience : intégrer des enfants issus des bidonvilles voisins parmi les élèves issus de milieux nettement plus favorisés. Il pense, de cette façon, encourager le respect, la tolérance et le partage du savoir. Or Gonzalo, bon élève, est régulièrement brimé et mis à l'écart par ses condisciples.
Gonzalo se lie d'amitié avec l'un des nouveaux, Pedro Machuca. À son contact, il va découvrir les profondes inégalités du pays, une autre manière de vivre, dure mais chaleureuse. Il rencontre la mère de Machuca qui ne cesse de travailler, le père de Pedro alcoolique la jeune voisine Silvana, qui n'a pas froid aux yeux. En aidant à vendre des drapeaux, il se rendra compte des fortes tensions qui existent entre les différents classes sociales. Nous sommes à la veille du coup d'État et les efforts des classes possédantes pour déstabiliser le régime en place sont palpables. Machuca pénètre dans l'univers bourgeois de Gonzalo : là non plus rien n'est facile. Le père de Gonzalo, mollement favorable à l'Unidad Popular, est sur le point de partir ; sa mère, sympathisante de la droite, a un amant ; sa sœur a un petit-ami maniaque des arts martiaux et ouvertement d'extrême-droite. Silvana initie Gonzalo et Pedro au bonheur des premiers baisers...
Le 11 septembre 1973, après un ultime discours où il marque sa profonde déception, le président Salvador Allende se suicide dans le palais présidentiel pour ne pas tomber aux mains des militaires. Augusto Pinochet, arrivé au pouvoir, lance l'armée dans la répression aveugle et sanglante de toute forme d'opposition. L'amitié qui liait Gonzalo à Pedro Machuca ne va pas résister à cette violence... Le coup d'État remet chacun des acteurs "à sa place" dans le système : Pedro Machuca, ainsi que les autres enfants pauvres, sont expulsés de l'école. Le père Mc Enroe, qui croyait en l'égalité de tous les enfants, est chassé de l'institution, mais avant de partir il défie les pouvoirs militaire et ecclésiastique qui ont partie liée.
L'armée encercle les bidonvilles, perquisitionne, emmène ou tue sur place de façon arbitraire. Silvana est sauvagement abattue par les soldats alors qu'elle tentait de défendre son père. Gonzalo Infante assiste à l'exécution de Silvana et à l'arrestation de la famille Machuca : il ne devra son salut qu'à sa tenue vestimentaire bourgeoise. Sa mère emménage avec son amant.
Note de contenu :
« Lorsqu'on demande à Andrés Wood s'il se revendique de ses illustres prédécesseurs chiliens, comme Helvio Soto, ou de cinéastes engagés comme Ken Loach, il affirme avoir voulu rendre hommage à Soto, comme aux autres cinéastes de L'Union populaire qui ont dû s'exiler (Patricio Guzman, Raul Ruiz, Miguel Littin ...) mais il préfère citer François Truffaut ou Louis Malle. En ce qui concerne ce dernier, les références à Au revoir les enfants sont plus qu'évidentes. Hommage, citation, bien sûr. Mais aussi et surtout écho : on sait la tragédie qui suit Au revoir les enfants : Auschwitz, la Shoah ... Andrés Wood n'égalise pas les situations, mais utilise l'écho symbolique et affectif de ce que suggère le film de Malle. Oui le coup d'État de Pinochet et la violente et cruelle répression qui l'a suivi prennent une ampleur qu'il n'y a rien d'artificiel à mettre en relation avec la solution finale, même s'il faut demeurer mesuré et raison garder ».
Âgé seulement de huit ans lors du coup d'État, Andrés Wood reconnaît avoir été « marqué à vie » par l'arrivée d'élèves défavorisés dans son collège. Celui-ci était tenu par le père Whelan, prêtre d'origine américaine, ayant travaillé à Chicago où il avait œuvré pour la mixité ethnique des classes. Le père Whelan, après son expulsion, a travaillé dans les quartiers pauvres de Santiago. Dans les années 1990, il est revenu au collège mais il n'a pas pu voir le film : il est mort six mois avant sa sortie.
« C'est ma femme qui m'a fait comprendre que le film que je voulais réaliser concernait mon expérience du collège... J'ai ressenti un vrai besoin de faire ce film. Tout d'abord parce que personne n'avait jamais abordé sous cet angle la fin de la démocratie au Chili. Ce sont ici des enfants qui regardent. Ils ne jugent pas, ils ne donnent pas leur opinion. Ils sont seulement témoins des évènements, et cela donne au récit une grande authenticité. C'est d'autre part la première fois qu'un réalisateur ayant vécu la dictature au Chili, tourne un film sur cette période au travers d'une fiction ; la première fois qu'un réalisateur de cette génération (entre trente et quarante ans) aborde ce moment de l'histoire dont le pays n'est pas encore sorti » déclare Andrés Wood.
Mamoun Hassan a participé à la rédaction du scénario qui a pris un an et demi. Roberto Brodsky a été contacté, ainsi que d'anciens camarades de classe. Les décors extérieurs ont dû être retouchés et l'équipe a dû utiliser des trucages numériques. Miguel Joan Littin (directeur de la photo) et Rodrigo Bazaes (chef décorateur) ont mis en place « une atmosphère extrêmement réaliste, qui soit à la fois d'un réalisme cru et chaleureuse».Niveau : Secondaire et + Dossier pédagogique de "Machuca" [texte imprimé] / Clara Beelen, Auteur . - Liège [Belgique] : Les Grignoux, 2005 . - 20 pp.. - (Ecran large sur tableau noir) .
Mon ami Machuca (Machuca) est un film chilien d'Andrés Wood sorti en 2004.
Ce film a pour personnages principaux deux enfants de onze ans. L'un, Gonzalo Infante, né d'une famille aisée qui habite dans le plus beau quartier de Santiago du Chili; l'autre, Pedro Machuca, vit dans un bidonville, son père est alcoolique et sa mère vient d'accoucher. Ils se rencontrent dans le collège catholique de Saint-Patrick sous la tutelle du père Mc Enroe.
Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Société:Ages de la vie:AdolescenceIndex. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Depuis 1970, Le Chili est dirigé par le président socialiste Salvador Allende et le gouvernement de gauche issu de l'Unidad Popular.
En 1973, Gonzalo Infante, enfant de onze ans issu des beaux quartiers de Santiago du Chili, étudie au collège catholique de Saint-Patrick sous la tutelle du père Mc Enroe. Ce dernier lance une expérience : intégrer des enfants issus des bidonvilles voisins parmi les élèves issus de milieux nettement plus favorisés. Il pense, de cette façon, encourager le respect, la tolérance et le partage du savoir. Or Gonzalo, bon élève, est régulièrement brimé et mis à l'écart par ses condisciples.
Gonzalo se lie d'amitié avec l'un des nouveaux, Pedro Machuca. À son contact, il va découvrir les profondes inégalités du pays, une autre manière de vivre, dure mais chaleureuse. Il rencontre la mère de Machuca qui ne cesse de travailler, le père de Pedro alcoolique la jeune voisine Silvana, qui n'a pas froid aux yeux. En aidant à vendre des drapeaux, il se rendra compte des fortes tensions qui existent entre les différents classes sociales. Nous sommes à la veille du coup d'État et les efforts des classes possédantes pour déstabiliser le régime en place sont palpables. Machuca pénètre dans l'univers bourgeois de Gonzalo : là non plus rien n'est facile. Le père de Gonzalo, mollement favorable à l'Unidad Popular, est sur le point de partir ; sa mère, sympathisante de la droite, a un amant ; sa sœur a un petit-ami maniaque des arts martiaux et ouvertement d'extrême-droite. Silvana initie Gonzalo et Pedro au bonheur des premiers baisers...
Le 11 septembre 1973, après un ultime discours où il marque sa profonde déception, le président Salvador Allende se suicide dans le palais présidentiel pour ne pas tomber aux mains des militaires. Augusto Pinochet, arrivé au pouvoir, lance l'armée dans la répression aveugle et sanglante de toute forme d'opposition. L'amitié qui liait Gonzalo à Pedro Machuca ne va pas résister à cette violence... Le coup d'État remet chacun des acteurs "à sa place" dans le système : Pedro Machuca, ainsi que les autres enfants pauvres, sont expulsés de l'école. Le père Mc Enroe, qui croyait en l'égalité de tous les enfants, est chassé de l'institution, mais avant de partir il défie les pouvoirs militaire et ecclésiastique qui ont partie liée.
L'armée encercle les bidonvilles, perquisitionne, emmène ou tue sur place de façon arbitraire. Silvana est sauvagement abattue par les soldats alors qu'elle tentait de défendre son père. Gonzalo Infante assiste à l'exécution de Silvana et à l'arrestation de la famille Machuca : il ne devra son salut qu'à sa tenue vestimentaire bourgeoise. Sa mère emménage avec son amant.
Note de contenu :
« Lorsqu'on demande à Andrés Wood s'il se revendique de ses illustres prédécesseurs chiliens, comme Helvio Soto, ou de cinéastes engagés comme Ken Loach, il affirme avoir voulu rendre hommage à Soto, comme aux autres cinéastes de L'Union populaire qui ont dû s'exiler (Patricio Guzman, Raul Ruiz, Miguel Littin ...) mais il préfère citer François Truffaut ou Louis Malle. En ce qui concerne ce dernier, les références à Au revoir les enfants sont plus qu'évidentes. Hommage, citation, bien sûr. Mais aussi et surtout écho : on sait la tragédie qui suit Au revoir les enfants : Auschwitz, la Shoah ... Andrés Wood n'égalise pas les situations, mais utilise l'écho symbolique et affectif de ce que suggère le film de Malle. Oui le coup d'État de Pinochet et la violente et cruelle répression qui l'a suivi prennent une ampleur qu'il n'y a rien d'artificiel à mettre en relation avec la solution finale, même s'il faut demeurer mesuré et raison garder ».
Âgé seulement de huit ans lors du coup d'État, Andrés Wood reconnaît avoir été « marqué à vie » par l'arrivée d'élèves défavorisés dans son collège. Celui-ci était tenu par le père Whelan, prêtre d'origine américaine, ayant travaillé à Chicago où il avait œuvré pour la mixité ethnique des classes. Le père Whelan, après son expulsion, a travaillé dans les quartiers pauvres de Santiago. Dans les années 1990, il est revenu au collège mais il n'a pas pu voir le film : il est mort six mois avant sa sortie.
« C'est ma femme qui m'a fait comprendre que le film que je voulais réaliser concernait mon expérience du collège... J'ai ressenti un vrai besoin de faire ce film. Tout d'abord parce que personne n'avait jamais abordé sous cet angle la fin de la démocratie au Chili. Ce sont ici des enfants qui regardent. Ils ne jugent pas, ils ne donnent pas leur opinion. Ils sont seulement témoins des évènements, et cela donne au récit une grande authenticité. C'est d'autre part la première fois qu'un réalisateur ayant vécu la dictature au Chili, tourne un film sur cette période au travers d'une fiction ; la première fois qu'un réalisateur de cette génération (entre trente et quarante ans) aborde ce moment de l'histoire dont le pays n'est pas encore sorti » déclare Andrés Wood.
Mamoun Hassan a participé à la rédaction du scénario qui a pris un an et demi. Roberto Brodsky a été contacté, ainsi que d'anciens camarades de classe. Les décors extérieurs ont dû être retouchés et l'équipe a dû utiliser des trucages numériques. Miguel Joan Littin (directeur de la photo) et Rodrigo Bazaes (chef décorateur) ont mis en place « une atmosphère extrêmement réaliste, qui soit à la fois d'un réalisme cru et chaleureuse».Niveau : Secondaire et + Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 303774 19 H.1.04340/13 Dossier pédagogique Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Exclu du prêt Dossier pédagogique de "Petit à petit" / Clara Beelen
Titre : Dossier pédagogique de "Petit à petit" Type de document : texte imprimé Auteurs : Clara Beelen, Auteur Editeur : Liège [Belgique] : Les Grignoux Année de publication : 2008 Collection : Ecran large sur tableau noir Importance : 16 pp. Note générale :
Petit à petit, l'oiseau fait son nid et l'enfant grandit.
Les films qui forment le programme Petit à petit sont des récits d'enfance, empreints de beaucoup de tendresse et de poésie et qui devraient séduire les plus jeunes spectateurs de l'école maternelle. Ces histoires à grandir et à (se) faire plaisir abordent par des récits très simples les joies, les difficultés, les peurs et les apprentissages de la toute petite enfance. Chaque récit est une étape de vie, un saut d'obstacle réussi, une peur surmontée. Les jeunes spectateurs s'y retrouveront et pourront sans peine s'identifier aux héros de ces très belles histoires. Dans ce dossier pédagogique destiné aux enseignants du maternel, nous proposons une première activité qui sera l'occasion de revenir sur l'ensemble du programme et de différencier les quatre histoires tout en donnant son avis sur les esthétiques des différents films. Par la suite, on reviendra sur chacun des quatre films par le biais d'une animation simple, courte et adaptée à l'âge des spectateurs.
Comprendre le sens de l'histoire, jouer avec les couleurs et les saisons, observer des détails et jouer avec les différences/ressemblances, se poser des questions sur nos représentations, sur nos goûts esthétiques, telles sont les propositions d'activités de ce dossier pédagogique.
Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education aux médias:Cinéma:Technologie du cinéma:Techniques d'animation
Education par les médias
Education par les médias:Eveil
Education par les médias:Eveil:Documents à visée didactiqueMots-clés : L'Enfant sans bouche Les Pierres d'Aston Les Abricots Lola s'est perdue Pierre-Luc Granjon Uzi Geffenblad Lotta Geeffenblad Animation Cinéma suédois Cinéma français Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
1 - L'Enfant sans bouche
L'enfant dont il est question dans le film éponyme n'a pas de nom mais il a des parents, des animaux de compagnie (un chien et un chat) et bien sûr, un lapin. Il n'a pas de bouche et, donc, ne parle pas. On peut dire que ce qui lui arrive c'est de rencontrer le lapin qui va lui donner envie d'avoir une bouche pour parler.
2 - Les Pierres d'Aston
Aston est un jeune chien qui vit avec sa maman et son papa. Un jour il trouve une pierre et a bien envie de la garder pour la protéger. Il va ainsi pendant une année ramasser toutes les pierres qu'il trouve sur son chemin et les ramener à la maison au grand dam de ses parents. Lorsqu'il se décide enfin à leur «rendre leur liberté», il entame alors une collection de bâtons ...
3 - Les Abricots
Le petit garçon des Abricots n'a pas de nom mais il nous dit qu'il a un oncle. Celui-ci l'emmène au bord de la mer où il va découvrir plusieurs choses, entre autre que la mer n'est pas comme on croit qu'elle est.
4 - Lola s'est perdue
Dans Lola s'est perdue, l'héroïne est une jeune femelle pigeon qui emménage dans un nouveau quartier avec son papa et sa maman. Lorsque son papa l'envoie en vélo acheter de la confiture au magasin, il lui faudra un certain temps pour retrouver le chemin de sa maison. C'est ainsi qu'elle fera la connaissance de tous ses voisins.
Note de contenu :
Ce programme d'animation présente l'avantage de proposer quatre films courts, bien distincts les uns des autres notamment grâce aux personnages principaux, presque chaque fois annoncés par les titres, et au centre de chacun de ces très beaux récits d'enfance.
Après la vision, annonçons aux enfants une activité qui a pour but de se souvenir de ce qu'ils ont vu au cinéma. Pour commencer, demandons-leur par exemple combien il y avait d'histoires? Est-ce qu'ils se rappellent des titres des différents films?
Les titres sont annoncés pendant le générique de début de chacun des courts métrages, il s'agit de L'Enfant sans bouche, Les Pierres d'Aston, Les Abricots et Lola s'est perdue.
Pour favoriser l'émergence des souvenirs, nous avons reproduit ci-dessous les portraits des quatre «héros» des films. Invitons les enfants à observer les quatre portraits et à dire tout ce qu'ils savent des personnages représentés.
Niveau : Maternelle et + Dossier pédagogique de "Petit à petit" [texte imprimé] / Clara Beelen, Auteur . - Liège [Belgique] : Les Grignoux, 2008 . - 16 pp.. - (Ecran large sur tableau noir) .
Petit à petit, l'oiseau fait son nid et l'enfant grandit.
Les films qui forment le programme Petit à petit sont des récits d'enfance, empreints de beaucoup de tendresse et de poésie et qui devraient séduire les plus jeunes spectateurs de l'école maternelle. Ces histoires à grandir et à (se) faire plaisir abordent par des récits très simples les joies, les difficultés, les peurs et les apprentissages de la toute petite enfance. Chaque récit est une étape de vie, un saut d'obstacle réussi, une peur surmontée. Les jeunes spectateurs s'y retrouveront et pourront sans peine s'identifier aux héros de ces très belles histoires. Dans ce dossier pédagogique destiné aux enseignants du maternel, nous proposons une première activité qui sera l'occasion de revenir sur l'ensemble du programme et de différencier les quatre histoires tout en donnant son avis sur les esthétiques des différents films. Par la suite, on reviendra sur chacun des quatre films par le biais d'une animation simple, courte et adaptée à l'âge des spectateurs.
Comprendre le sens de l'histoire, jouer avec les couleurs et les saisons, observer des détails et jouer avec les différences/ressemblances, se poser des questions sur nos représentations, sur nos goûts esthétiques, telles sont les propositions d'activités de ce dossier pédagogique.
Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education aux médias:Cinéma:Technologie du cinéma:Techniques d'animation
Education par les médias
Education par les médias:Eveil
Education par les médias:Eveil:Documents à visée didactiqueMots-clés : L'Enfant sans bouche Les Pierres d'Aston Les Abricots Lola s'est perdue Pierre-Luc Granjon Uzi Geffenblad Lotta Geeffenblad Animation Cinéma suédois Cinéma français Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
1 - L'Enfant sans bouche
L'enfant dont il est question dans le film éponyme n'a pas de nom mais il a des parents, des animaux de compagnie (un chien et un chat) et bien sûr, un lapin. Il n'a pas de bouche et, donc, ne parle pas. On peut dire que ce qui lui arrive c'est de rencontrer le lapin qui va lui donner envie d'avoir une bouche pour parler.
2 - Les Pierres d'Aston
Aston est un jeune chien qui vit avec sa maman et son papa. Un jour il trouve une pierre et a bien envie de la garder pour la protéger. Il va ainsi pendant une année ramasser toutes les pierres qu'il trouve sur son chemin et les ramener à la maison au grand dam de ses parents. Lorsqu'il se décide enfin à leur «rendre leur liberté», il entame alors une collection de bâtons ...
3 - Les Abricots
Le petit garçon des Abricots n'a pas de nom mais il nous dit qu'il a un oncle. Celui-ci l'emmène au bord de la mer où il va découvrir plusieurs choses, entre autre que la mer n'est pas comme on croit qu'elle est.
4 - Lola s'est perdue
Dans Lola s'est perdue, l'héroïne est une jeune femelle pigeon qui emménage dans un nouveau quartier avec son papa et sa maman. Lorsque son papa l'envoie en vélo acheter de la confiture au magasin, il lui faudra un certain temps pour retrouver le chemin de sa maison. C'est ainsi qu'elle fera la connaissance de tous ses voisins.
Note de contenu :
Ce programme d'animation présente l'avantage de proposer quatre films courts, bien distincts les uns des autres notamment grâce aux personnages principaux, presque chaque fois annoncés par les titres, et au centre de chacun de ces très beaux récits d'enfance.
Après la vision, annonçons aux enfants une activité qui a pour but de se souvenir de ce qu'ils ont vu au cinéma. Pour commencer, demandons-leur par exemple combien il y avait d'histoires? Est-ce qu'ils se rappellent des titres des différents films?
Les titres sont annoncés pendant le générique de début de chacun des courts métrages, il s'agit de L'Enfant sans bouche, Les Pierres d'Aston, Les Abricots et Lola s'est perdue.
Pour favoriser l'émergence des souvenirs, nous avons reproduit ci-dessous les portraits des quatre «héros» des films. Invitons les enfants à observer les quatre portraits et à dire tout ce qu'ils savent des personnages représentés.
Niveau : Maternelle et + Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 303788 19 H.1.04340/19 Dossier pédagogique Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Exclu du prêt Dossier pédagogique de "U" / Clara Beelen
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 303815 19 H.1.04340/27 Dossier pédagogique Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Exclu du prêt