[article]
Titre : |
Echanges : QUELS RISQUES POUR QUELLES PRISES DE POSITION « NORMATIVES » ? |
Type de document : |
texte imprimé |
Année de publication : |
2008 |
Article en page(s) : |
195-206 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Education aux médias:Ouvrages généraux sur la communication et l'audiovisuel
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Index. décimale : |
10 Communication |
Résumé : |
Dans cette contribution, je souhaite problématiser, dans un premier temps, la question de fond suivante : le chercheur a-t-il le droit de considérer le principe d’impartialité scientifique comme une option et non comme un dogme absolu ? L’éthique scientifique de non-intervention implique, entre autres éléments, que le chercheur ne confonde pas les rôles d’acteur et d’analyste observateur. Mais, est-il toujours facile de discerner où passe la frontière entre description critique autorisée et prise de position normative autonome ? Franchir la zone limitrophe entre critique scientifique argumentée et prise de position polémique, c’est s’exposer inéluctablement à la condamnation de ses pairs ; mais exposer explicitement son point de vue sur une question d’éthique du discours médiatique, le justifier et l’illustrer, n’est-ce pas pratiquer une forme de rationalité axiologique à laquelle chaque chercheur devrait avoir droit ? Je tenterai ensuite de démontrer que trois des stratégies discursives majeures, présentées par Daniel Dayan (dans Questions de communication, 8, 2005) comme des procédures « nouvelles », sont en fait des stratégies d’ores et déjà répertoriées, dont l’État d’Israël n’est pas la cible unique. |
En ligne : |
http://ques2com.ciril.fr/ |
in Questions de communication > 9 (2006) . - 195-206
[article] Echanges : QUELS RISQUES POUR QUELLES PRISES DE POSITION « NORMATIVES » ? [texte imprimé] . - 2008 . - 195-206. Langues : Français ( fre) in Questions de communication > 9 (2006) . - 195-206
Catégories : |
Education aux médias:Ouvrages généraux sur la communication et l'audiovisuel
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Index. décimale : |
10 Communication |
Résumé : |
Dans cette contribution, je souhaite problématiser, dans un premier temps, la question de fond suivante : le chercheur a-t-il le droit de considérer le principe d’impartialité scientifique comme une option et non comme un dogme absolu ? L’éthique scientifique de non-intervention implique, entre autres éléments, que le chercheur ne confonde pas les rôles d’acteur et d’analyste observateur. Mais, est-il toujours facile de discerner où passe la frontière entre description critique autorisée et prise de position normative autonome ? Franchir la zone limitrophe entre critique scientifique argumentée et prise de position polémique, c’est s’exposer inéluctablement à la condamnation de ses pairs ; mais exposer explicitement son point de vue sur une question d’éthique du discours médiatique, le justifier et l’illustrer, n’est-ce pas pratiquer une forme de rationalité axiologique à laquelle chaque chercheur devrait avoir droit ? Je tenterai ensuite de démontrer que trois des stratégies discursives majeures, présentées par Daniel Dayan (dans Questions de communication, 8, 2005) comme des procédures « nouvelles », sont en fait des stratégies d’ores et déjà répertoriées, dont l’État d’Israël n’est pas la cible unique. |
En ligne : |
http://ques2com.ciril.fr/ |
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