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Titre : |
"La Vie est à nous" et autres films des années 1935-1936 |
Type de document : |
document projeté ou vidéo |
Auteurs : |
Jean Renoir, Metteur en scène, réalisateur ; Collectif, Metteur en scène, réalisateur |
Mention d'édition : |
Edition DVD 2016 |
Editeur : |
Paris : Ciné-Archives |
Année de publication : |
1935-1936 |
Importance : |
1 DVD (144 min. au total) |
Langues : |
Français (fre) Langues originales : Français (fre) |
Catégories : |
Education par les médias:Arts et médias:Cinéma:Documentaire Education par les médias:Sciences humaines:Histoire:Epoque contemporaine (1789 à nos jours):Communisme Education par les médias:Sciences humaines:Histoire:Epoque contemporaine (1789 à nos jours):Dépression Education par les médias:Sciences humaines:Politique / luttes sociales Education par les médias:Société:Culture et communautés Education par les médias:Société:Emploi
|
Mots-clés : |
grève manifestations mouvement ouvrier lutte ouvrière |
Index. décimale : |
126 Politique / luttes sociales |
Note de contenu : |
-> "La Vie est à nous" (Jean Renoir, 1936, 62 min.) Version restaurée inédite
Réalisé à la demande du Parti Communiste Français qui veut, dans le cadre du Front Populaire, produire un film en vue des élections législatives de 1936, "La Vie est à nous" est attribué à Jean Renoir mais il s’agit en fait d’une réalisation collective puisque le cinéaste est accompagné par tout un groupe de professionnels du cinéma.
Scènes documentaires puis saynètes de fiction, le film dresse un état des lieux de la vie quotidienne et sociale de la France de l’époque pour ensuite mieux mettre en valeur l’action des militants communistes.
-> "Le Défilé des 500.000 manifestants à la porte de Vincennes le 14 juillet 1935" (réalisation anonyme, 1935, 20 min.)
Ce document retrace la journée décisive du 14 juillet 1935. Face à la menace représentée par la montée des ligues fascistes et l’accession de Pierre Laval à la présidence du Conseil, les forces de gauche proclament leur union lors d’une gigantesque manifestation allant de la Bastille à la Porte de Vincennes. Première manifestation unitaire, cette journée clé préfigure le Front Populaire.
-> "Le 7e congrès du Komintern" (réalisation anonyme, 1935, 28 min.)
Interventions de Marcel Cachin et de Maurice Thorez au VIIe congrès de la IIIe Internationale, tenu du 25 juillet au 21 août 1935, à Moscou.
Après une longue ovation, Marcel Cachin dresse un bilan très positif de l'action du parti communiste en son pays : nombreux gains en militants, rapprochement structurel du mouvement ouvrier (réunification des organisations sportives), meilleure diffusion de la presse communiste, succès électoraux. Marcel Cachin insiste sur les victoires des dernières élections municipales en banlieue parisienne et sur le dévouement des membres des Comités de Diffusion de l'Humanité (C.D.H). Il achève son allocution par un salut aux délégations soviétiques et à l'URSS.
Maurice Thorez évoque, quant à lui, les dangers du fascisme ainsi que les progrès et les insuffisances politiques du Parti communiste. Il cite le succès des manifestations du 14 juillet 1935 et 6 février 1934, l'élimination du groupe Barbé-Célor et la lutte contre Doriot. Le dirigeant communiste clôt ensuite le congrès : après l'exécution de L'Internationale par un orchestre, Thorez chante La Carmagnole, le chant révolutionnaire étant repris, en français, par tous les congressistes.
->"Grèves d'occupations" (réalisation collective, 1936, 13 min.)
Manifestations et grèves de juin 1936 en région parisienne, principalement à Billancourt (usines Renault) et à Boulogne, Gennevilliers et Epinay-sur-Seine (studios et laboratoires de cinéma).
Le film insiste sur la culture et le folklore ouvriers, souvent proches du carnaval : repas et bals, mise à feu du mannequin des 48 heures, dénonciation publique des jaunes, enterrement parodique du capital, cortèges accompagnant des rosières et un couple de grévistes se mariant. Des jeunes grimés en « bolchevik-au-couteau-entre-les-dents »...
-> "Les Châteaux du bonheur" (Albert Mourlan, 1936, extrait de 11 min.)
Commandé par la mairie de Gennevilliers, Les Châteaux du bonheur a pour ambition de valoriser la politique menée en faveur de l'enfance par l’équipe communiste.
Le film commence par une introduction du maire, Jean Grandel, qui expose les objectifs de la municipalité et souligne l’ampleur des actions accomplies. La suite des Châteaux du bonheur donne à voir, en images, les réalisations concrètes : le château du bonheur situé à Granville, et le château de Cormont dans le Loiret accueillent des enfants d'âge primaire.
Deux journées-types sont successivement relatées dans les colonies. La matinée des petits colons commence par une séance de gymnastique et se poursuit par des jeux. Après un copieux déjeuner, l’après-midi se déroule joyeusement entre activités sportives et excursions, notamment au bord de la mer. Tout au long du séjour, une attention particulière est accordée à la santé et à l’hygiène des enfants.
Le film s’achève sur un bilan qui démontre, graphiques à l’appui, l’effet positif des séjours en colonies sur les enfants, particulièrement en termes de prises de poids.
-> "Garches 1936" (réalisation collective, 1936, 10 min.)
La fête du parti communiste et de son journal, l'Humanité, en banlieue parisienne, dans le parc de Garches, le 30 août 1936.
Ce film montre d'abord l'afflux de la foule (venue en vélo, bus, métro, auto et bateau), un aperçu des stands situés au sein de la fête puis, sur la scène centrale, des extraits des spectacles (chorales et ballets), des démonstrations sportives (escrime, javelot, barres fixes...), et les allocutions respectives de Marcel Cachin et de Maurice Thorez (entouré de mineurs).
Le contenu politique de la fête mêle antifascisme, internationalisme, et dénonciation virulente, par Maurice Thorez, des « Zynoviévistes » et des « Trotskistes». Parmi les stands, on relève ceux de Regards, des Cahiers du Bolchevisme, des Maisons de la Culture, de l'ARAC et de Fraternité (association franco-immigrée). Nombreux plans d'enfants (dont l'un fermant le poing). On entend le son du biniou et l'hymne de Riego. Des bretons en costume dansent devant Marcel Cachin, puis un avion et une montgolfière survolent la fête. |
Genre : |
Documentaire |
Pays : |
France |
Niveau : |
secondaire supérieur, enseignement supérieur et universitaire |
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"La Vie est à nous" et autres films des années 1935-1936 [document projeté ou vidéo] / Jean Renoir, Metteur en scène, réalisateur ; Collectif, Metteur en scène, réalisateur . - Edition DVD 2016 . - Paris : Ciné-Archives, 1935-1936 . - 1 DVD (144 min. au total). Langues : Français ( fre) Langues originales : Français ( fre)
Catégories : |
Education par les médias:Arts et médias:Cinéma:Documentaire Education par les médias:Sciences humaines:Histoire:Epoque contemporaine (1789 à nos jours):Communisme Education par les médias:Sciences humaines:Histoire:Epoque contemporaine (1789 à nos jours):Dépression Education par les médias:Sciences humaines:Politique / luttes sociales Education par les médias:Société:Culture et communautés Education par les médias:Société:Emploi
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Mots-clés : |
grève manifestations mouvement ouvrier lutte ouvrière |
Index. décimale : |
126 Politique / luttes sociales |
Note de contenu : |
-> "La Vie est à nous" (Jean Renoir, 1936, 62 min.) Version restaurée inédite
Réalisé à la demande du Parti Communiste Français qui veut, dans le cadre du Front Populaire, produire un film en vue des élections législatives de 1936, "La Vie est à nous" est attribué à Jean Renoir mais il s’agit en fait d’une réalisation collective puisque le cinéaste est accompagné par tout un groupe de professionnels du cinéma.
Scènes documentaires puis saynètes de fiction, le film dresse un état des lieux de la vie quotidienne et sociale de la France de l’époque pour ensuite mieux mettre en valeur l’action des militants communistes.
-> "Le Défilé des 500.000 manifestants à la porte de Vincennes le 14 juillet 1935" (réalisation anonyme, 1935, 20 min.)
Ce document retrace la journée décisive du 14 juillet 1935. Face à la menace représentée par la montée des ligues fascistes et l’accession de Pierre Laval à la présidence du Conseil, les forces de gauche proclament leur union lors d’une gigantesque manifestation allant de la Bastille à la Porte de Vincennes. Première manifestation unitaire, cette journée clé préfigure le Front Populaire.
-> "Le 7e congrès du Komintern" (réalisation anonyme, 1935, 28 min.)
Interventions de Marcel Cachin et de Maurice Thorez au VIIe congrès de la IIIe Internationale, tenu du 25 juillet au 21 août 1935, à Moscou.
Après une longue ovation, Marcel Cachin dresse un bilan très positif de l'action du parti communiste en son pays : nombreux gains en militants, rapprochement structurel du mouvement ouvrier (réunification des organisations sportives), meilleure diffusion de la presse communiste, succès électoraux. Marcel Cachin insiste sur les victoires des dernières élections municipales en banlieue parisienne et sur le dévouement des membres des Comités de Diffusion de l'Humanité (C.D.H). Il achève son allocution par un salut aux délégations soviétiques et à l'URSS.
Maurice Thorez évoque, quant à lui, les dangers du fascisme ainsi que les progrès et les insuffisances politiques du Parti communiste. Il cite le succès des manifestations du 14 juillet 1935 et 6 février 1934, l'élimination du groupe Barbé-Célor et la lutte contre Doriot. Le dirigeant communiste clôt ensuite le congrès : après l'exécution de L'Internationale par un orchestre, Thorez chante La Carmagnole, le chant révolutionnaire étant repris, en français, par tous les congressistes.
->"Grèves d'occupations" (réalisation collective, 1936, 13 min.)
Manifestations et grèves de juin 1936 en région parisienne, principalement à Billancourt (usines Renault) et à Boulogne, Gennevilliers et Epinay-sur-Seine (studios et laboratoires de cinéma).
Le film insiste sur la culture et le folklore ouvriers, souvent proches du carnaval : repas et bals, mise à feu du mannequin des 48 heures, dénonciation publique des jaunes, enterrement parodique du capital, cortèges accompagnant des rosières et un couple de grévistes se mariant. Des jeunes grimés en « bolchevik-au-couteau-entre-les-dents »...
-> "Les Châteaux du bonheur" (Albert Mourlan, 1936, extrait de 11 min.)
Commandé par la mairie de Gennevilliers, Les Châteaux du bonheur a pour ambition de valoriser la politique menée en faveur de l'enfance par l’équipe communiste.
Le film commence par une introduction du maire, Jean Grandel, qui expose les objectifs de la municipalité et souligne l’ampleur des actions accomplies. La suite des Châteaux du bonheur donne à voir, en images, les réalisations concrètes : le château du bonheur situé à Granville, et le château de Cormont dans le Loiret accueillent des enfants d'âge primaire.
Deux journées-types sont successivement relatées dans les colonies. La matinée des petits colons commence par une séance de gymnastique et se poursuit par des jeux. Après un copieux déjeuner, l’après-midi se déroule joyeusement entre activités sportives et excursions, notamment au bord de la mer. Tout au long du séjour, une attention particulière est accordée à la santé et à l’hygiène des enfants.
Le film s’achève sur un bilan qui démontre, graphiques à l’appui, l’effet positif des séjours en colonies sur les enfants, particulièrement en termes de prises de poids.
-> "Garches 1936" (réalisation collective, 1936, 10 min.)
La fête du parti communiste et de son journal, l'Humanité, en banlieue parisienne, dans le parc de Garches, le 30 août 1936.
Ce film montre d'abord l'afflux de la foule (venue en vélo, bus, métro, auto et bateau), un aperçu des stands situés au sein de la fête puis, sur la scène centrale, des extraits des spectacles (chorales et ballets), des démonstrations sportives (escrime, javelot, barres fixes...), et les allocutions respectives de Marcel Cachin et de Maurice Thorez (entouré de mineurs).
Le contenu politique de la fête mêle antifascisme, internationalisme, et dénonciation virulente, par Maurice Thorez, des « Zynoviévistes » et des « Trotskistes». Parmi les stands, on relève ceux de Regards, des Cahiers du Bolchevisme, des Maisons de la Culture, de l'ARAC et de Fraternité (association franco-immigrée). Nombreux plans d'enfants (dont l'un fermant le poing). On entend le son du biniou et l'hymne de Riego. Des bretons en costume dansent devant Marcel Cachin, puis un avion et une montgolfière survolent la fête. |
Genre : |
Documentaire |
Pays : |
France |
Niveau : |
secondaire supérieur, enseignement supérieur et universitaire |
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