Titre : |
L'image manquante |
Type de document : |
document projeté ou vidéo |
Auteurs : |
Rithy Panh, Metteur en scène, réalisateur |
Editeur : |
Arte éditions |
Année de publication : |
2013 |
Importance : |
1 DVD |
Présentation : |
90 min (sans les suppléments) |
Langues : |
Français (fre) Langues originales : Français (fre) |
Catégories : |
Education par les médias Education par les médias:Arts et médias:Cinéma:Cinéma d'animation Education par les médias:Arts et médias:Cinéma:Documentaire Education par les médias:Sciences humaines:Histoire:Epoque contemporaine (1789 à nos jours):Autres guerres Education par les médias:Sciences humaines:Histoire:Epoque contemporaine (1789 à nos jours):Communisme
|
Mots-clés : |
Cambodge guerre civile Asie XXème siècle |
Index. décimale : |
92.3 Cinéma d'animation |
Résumé : |
"Mon enfance, je la cherche, comme une image perdue. Ou plutôt, c’est elle qui me réclame. Est-ce parce que j’ai 50 ans ?" Ce passé qui remonte comme une vague trop forte, c’est la vie brisée d’un jeune Cambodgien de 13 ans, qui en quelques mois, sous le régime des Khmers rouges, voit disparaître la plus grande partie des siens et survit en côtoyant quotidiennement la mort et l’horreur dans des camps de travail. Mais c’est aussi le bonheur tranquille anéanti par le génocide, "le monde d’avant, de la musique, de la douceur, de la famille", dont le souvenir n’est pas moins dangereux pour qui l’a irrémédiablement perdu. Ces images qui brûlent dans la mémoire ? le crime de masse, la maison familiale à Phnom Penh ? demeurent à jamais introuvables dans la réalité. Alors le cinéaste narrateur les fait revivre à sa manière. "Avec de la terre et de l’eau, avec les morts, les rizières, avec des mains vivantes, on fait un homme. Il suffit de pas grand-chose. Il suffit de vouloir. Son costume est blanc, sa cravate sombre. Je voudrais le tenir contre moi. C’est mon père…" Par la magie du cinéma, l’épure du commentaire, le talent d’un sculpteur, qui fait naître sous l’œil de la caméra personnages, décors et accessoires de glaise, puis les peint avec minutie, Rithy Panh parvient à évoquer, avec une émotion puissante et toujours contenue ce qui, pour tant de rescapés, demeure indicible : les souffrances vécues jour après jour, la douleur du survivant, l’amour pour ceux qu’on a perdus. Contrepoint des images de propagande filmées par le régime, ses minuscules poupées d’argile, animées d’une étonnante humanité, restituent toute l’inhumanité des quatre années de terreur khmère rouge. |
Note de contenu : |
Supplément:
Entretien de Rithy Panh et Christophe Bataille par Christophe Ono-Dit-Biot du magazine "Le point" (50 min) |
Genre : |
Documentaire |
Pays : |
France |
Niveau : |
secondaire supérieur, enseignement supérieur et universitaire |
L'image manquante [document projeté ou vidéo] / Rithy Panh, Metteur en scène, réalisateur . - Arte éditions, 2013 . - 1 DVD : 90 min (sans les suppléments). Langues : Français ( fre) Langues originales : Français ( fre)
Catégories : |
Education par les médias Education par les médias:Arts et médias:Cinéma:Cinéma d'animation Education par les médias:Arts et médias:Cinéma:Documentaire Education par les médias:Sciences humaines:Histoire:Epoque contemporaine (1789 à nos jours):Autres guerres Education par les médias:Sciences humaines:Histoire:Epoque contemporaine (1789 à nos jours):Communisme
|
Mots-clés : |
Cambodge guerre civile Asie XXème siècle |
Index. décimale : |
92.3 Cinéma d'animation |
Résumé : |
"Mon enfance, je la cherche, comme une image perdue. Ou plutôt, c’est elle qui me réclame. Est-ce parce que j’ai 50 ans ?" Ce passé qui remonte comme une vague trop forte, c’est la vie brisée d’un jeune Cambodgien de 13 ans, qui en quelques mois, sous le régime des Khmers rouges, voit disparaître la plus grande partie des siens et survit en côtoyant quotidiennement la mort et l’horreur dans des camps de travail. Mais c’est aussi le bonheur tranquille anéanti par le génocide, "le monde d’avant, de la musique, de la douceur, de la famille", dont le souvenir n’est pas moins dangereux pour qui l’a irrémédiablement perdu. Ces images qui brûlent dans la mémoire ? le crime de masse, la maison familiale à Phnom Penh ? demeurent à jamais introuvables dans la réalité. Alors le cinéaste narrateur les fait revivre à sa manière. "Avec de la terre et de l’eau, avec les morts, les rizières, avec des mains vivantes, on fait un homme. Il suffit de pas grand-chose. Il suffit de vouloir. Son costume est blanc, sa cravate sombre. Je voudrais le tenir contre moi. C’est mon père…" Par la magie du cinéma, l’épure du commentaire, le talent d’un sculpteur, qui fait naître sous l’œil de la caméra personnages, décors et accessoires de glaise, puis les peint avec minutie, Rithy Panh parvient à évoquer, avec une émotion puissante et toujours contenue ce qui, pour tant de rescapés, demeure indicible : les souffrances vécues jour après jour, la douleur du survivant, l’amour pour ceux qu’on a perdus. Contrepoint des images de propagande filmées par le régime, ses minuscules poupées d’argile, animées d’une étonnante humanité, restituent toute l’inhumanité des quatre années de terreur khmère rouge. |
Note de contenu : |
Supplément:
Entretien de Rithy Panh et Christophe Bataille par Christophe Ono-Dit-Biot du magazine "Le point" (50 min) |
Genre : |
Documentaire |
Pays : |
France |
Niveau : |
secondaire supérieur, enseignement supérieur et universitaire |
|